Venez soutenir le dernier cinéma associatif de Paris avec un beau film passé par L’Abominable.
MERCREDI 26 MAI à 17h30
A Lua Platz (Prendre Place) de Jérémy Gravayat HD, 16mm et Super-8 sur video, n&b et couleur, son, 97’, 2018
La Courneuve, 1966, 1972, 2013, 2018, demain… Entre deux autoroutes qui ne cessent de bourdonner, des exilés tentent de se poser. Chassés de leurs bidonvilles, de leurs tentes igloo, des chantiers sur lesquels ils essayent de récupérer un peu de fer pour le revendre à 8 centimes le kilo, ils errent. Aux marges d’une banlieue parisienne en grande mutation, quelques familles roumaines cherchent des lieux où vivre. Depuis le village quitté, le bidonville rasé, les maisons occupées, leurs trajectoires retissent une histoire commune, faite de solidarité autant que de relégation.
Ce film à été accueilli en résidence à L’Abominable en 2013 et 2014 et à donné lieu à la réalisation et publication du livre-journal Atlas : Histoires de l’Habiter – 1950-2015.
En présence du réalisateur
Infos pratiques Ouverture des portes de La clef revival à 17h30 Lancement de la séance à 18h00 34, rue Daubenton – Paris 5ème Prix libre
L’association L’Abominable se retrouve de nouveau dans une situation difficile.
Les locaux actuels — le sous-sol d’une école primaire mis à disposition par la Ville de La Courneuve depuis 2011 — doivent être démolis à l’été 2022 pour engager la réhabilitation complète de l’école. Ce n’est pas tant une surprise, puisque nous savions depuis toujours qu’il s’agissait d’une mise à disposition temporaire, mais le calendrier s’est accéléré.
Du coup, nous sommes en discussion depuis un an avec la Ville avec l’idée de nous trouver un lieu pérenne pour la suite, comme il était envisagé dès le départ. Malheureusement, il n’est pas évident qu’une solution concrète puisse être trouvée à La Courneuve. Tout en continuant le dialogue avec la Ville, le calendrier nous contraint à chercher également ailleurs.
Face à l’urgence, nous avons monté le site internet navireargo.org qui expose le projet de lieu où nous reprendrions ce que nous avons progressivement bâti depuis 1996 à Asnières, puis à La Courneuve. Dans ce Navire Argo, nous souhaitons combiner le laboratoire et une salle de projection, comme c’est le cas actuellement, mais dans un lieu pérenne qui représenterait l’aboutissement de cette aventure au long cours. Cette fois, la salle de projection aurait une dimension publique, et son identité serait la projection du film argentique.
Découvrez tout le projet et ses enjeux sur le site, et aidez nous en signant l’appel à soutien qui s’y trouve et en relayant ce message autour de vous.
Pour que le Navire Argo voie le jour, il nous faut trouver un lieu d’ici 2022.
The artist-run film lab L’Abominable once again finds itself in a difficult situation.
The current space, located under an elementary school, was put at our disposal by the city of La Courneuve in 2011. As part of a plan to renovate the school, the building is currently planned for demolition in the summer of 2022. Although this doesn’t come entirely as a surprise — we always knew the situation was temporary — the demolition date is arriving sooner than we had thought.
Over the last year, we have been in dialogue with the La Courneuve municipal government with the goal of trying to find a permanent space for the lab, which was the original plan when we first arrived here. All while staying in touch with La Courneuve officials, we are obliged to also start looking elsewhere.
That is why we have put together the website navireargo.org, which lays out our project for a space that would build on the lab we have run since 1996, first in Asnières and later in La Courneuve. Navire Argo would be both a lab and a screening room, as it is already the case at L’Abominable, albeit in a permanent space that would represent the culmination of all our work over the years. This new screening room, which would be dedicated to the projection of photochemical film, would now be open to the public.
Learn more about the project — and what’s at stake — on the website and help us by signing the petition and sharing this message. In order for Navire Argo to see the light of day, we need to find a space between now and 2022.
Un peu de lecture par ces temps de confinement… Voici le lien vers un article (en anglais) de Mariya Nikiforova sur L’Abominable et les laboratoires indépendants.
Par ces temps pandémiques, le cinéma continue! Venez soutenir La Clef Revivalavec les Scotcheuses et découvrir Journey Through a Body au FLiMM – Festival Libre du Moyen-Métrage.
24 octobre à 15h salle Galop 25 octobre à 16h salle d’expositions
dans le cadre du FLiMM – Festival Libre du Moyen-Métrage au DOC, 26 rue du Docteur Potain, Paris
Journey through a body de Camille DEGEYE 16mm sur vidéo, couleur, son, 32’, 2019
Thomas, musicien suisse-allemand, est cloîtré chez lui à cause d’un pied cassé. Il erre dans son petit appartement parisien, la jambe dans le plâtre, occupé à la composition d’un nouveau morceau. Lorsque le jour se lève, une visiteuse inattendue l’attend derrière sa porte.
28 octobre à 18h (ouverture des portes à 17h30)
Cinéma La Cléf Revival, 34 rue Daubenton, Paris
Après les nuages Le nouveau film des Scotcheuses, pensé, tourné et réalisé à Bure et dans les environs depuis 2016. super 8, couleur, son num., 45’, 2020
Après les nuages ? C’est un film collectif tourné en pellicule, fabriqué avec et par les opposantes au projet Cigéo, à Bure et alentours, en Meuse et Haute-Marne. Dans notre film, plusieurs univers s’entrechoquent, se croisent, se regardent, se mêlent ou s’évitent. Il y a des gens sous terre, d’autres en surface ou dans les arbres. On a imaginé ce qui se passerait dans un monde contaminé -peut-être – par le nucléaire où certaines personnes contrôlent, d’autres survivent, attendent, s’amusent et résistent. Un film d’anticipation ? Peut-être. Mais aussi un film d’archives où certains lieux apparaissant à l’image n’existent déjà plus. C’est un film qui s’est fait en parallèle de la lutte, à ses côtés, à son contact, dans la lenteur de la fabrication collective, quatre années durant. L’histoire a été écrite à plein, avec ce qu’on connaît d’ici. Elle est traversée par nos craintes sur l’avenir, notre colère et notre espoir qu’il y aura toujours du monde pour contrer ces schémas morbides et biocides et habiter les zones menacées.
Les Scotcheuses ? Les Scotcheuses sont les petits objets mécaniques qui servent à couper et scotcher la pellicule pour le montage d’un film. C’est le nom qu’on s’est donné. Nous sommes un collectif de cinéma artisanal. On utilise la caméra Super 8 car c’est un outil qu’on peut facilement s’approprier et transmettre (il permet de comprendre le cinéma). On aime aussi le grain des images de cette caméra faite pour les films amateurs, les films de famille. Ses images sont chaleureuses.
Le collectif est un endroit poreux, parfois nous sommes vingt, parfois moins et parfois plus. Certain·e·s d’entre nous ont une expérience plus ancienne dans la fabrication de films et d’autres ont plein d’autres connaissances. On apprend les un·e·s des autres. Malgré les difficultés, on essaye de faire un cinéma horizontal et partagé, où les hiérarchies et les divisions du travail seraient toujours remises en question et où le savoir circulerait librement. On se réapproprie des outils pour ne pas les laisser aux mains de l’ennemi. Parce que si on a pleins d’outils et qu’on sait tou·te·s les utiliser, eh bien là, voyez-vous, on sera les plus fort·e·s. Les plus fort·e·s dans les failles et les interstices d’un monde qui vacille. Les plus fortes avec nos faiblesses. Chaque rencontre, chaque brèche est comme une petite allumette pour ne plus fermer l’objectif. Pour poser nos regards aux endroits de lutte, de vie.
Futures projections d’Après les nuages:
8 novembre – Lyon 10 novembre – Virieu-Le-grand 12 novembre – Genève, au Spoutnik
Même si « les projections de nos jours ressemblent à des conférences de dentistes », nous serons ravis de vous retrouver à des séances de films passés par L’Abominable « à l’endroit où les films déploient toute leur intensité : la salle ».
Lundi 12 octobre à 20h au cinéma Reflet-Médicis 3 Rue Champollion, 75005 Paris seule séance à Paris pour cette année qui s’écoule
LOS CONDUCTOS de Camilo RESTREPO 16mm sur 35mm, couleur, 1,37, son Dolby SR, 70’, 2020
Los Conductos raconte l’histoire de Pinky, un jeune homme qui vient tout juste d’échapper d’une secte religieuse après avoir pris conscience de la manipulation mentale dont il était l’objet. C’est un acte particulièrement violent commis au sein de la secte, auquel Pinky a assisté par hasard, qui a provoqué son éveil. Comme de nombreuses sectes, celle-ci accommodait la foi en Dieu avec des affaires illégales et criminelles. Ce fait lui a révélé sa participation involontaire dans une série de délits et de crimes, commis au nom de la foi, et d’une supposée justice divine. Pinky, émancipé dans des circonstances qui se dévoilent progressivement, traverse les premiers jours de l’effondrement de la construction morale et religieuse sur laquelle il avait bâti sa vie d’adulte. Se sachant trompé par sa propre foi, il questionne tout, mû par la méfiance qui vient de naître en lui.
Le film a remporté le prix de la meilleure opéra prima au festival de Berlin de cette année, et a reçu un accueil favorable dans la presse. C’est désormais à Paris la prochaine épreuve de feu, avec cette séance où le cinéaste vous convoque pour recueillir vos impressions.
Le rélisateur sera donc ravi de pouvoir partager son travail avec vous à l’endroit où les films déploient toute leur intensité : la salle. Comme « l’air du temps » n’est pas très sain, le nombre de places disponibles en salle a été réduit selon le protocole sanitaire en cours, d’où l’importance de penser à réserver rapidement.
Mercredi 14 octobre à 20h30 au Luminor Hôtel de Ville 20 rue du Temple, 75004 Paris
À l’invitation de Light Cone, Jérôme Noetinger propose une séance de Cinéma pour l’oreille (films et pièces sonores), le mercredi 14 octobre au Luminor Hôtel de Ville (Paris IV).
REEL TO REEL The Sound Drifts + Jérôme Noetinger de Stefano CANAPA 35mm, n&b, sonore, 20′ 00, 2020
Diptyque composé des deux films réalisés en collaboration avec l’artiste musicien Jérôme Noetinger. Projetés l’un après l’autre, dans l’ordre inverse par rapport à la chronologie de leur fabrication, on voit d’abord l’image de ce que l’on entend (The Sound Drifts) pour ensuite faire l’expérience singulière d’écouter la même bande-son et découvrir les gestes qui ont permis de façonner celle-ci (Jérôme Noetinger), dans un portrait où l’on voit le musicien à l’œuvre.
Les Equilibristes De Perrine MICHEL Super 8 et vidéo sur vidéo, couleur, son, 99’, 2019
On ne vient pas ici pour guérir, mais pour vivre le plus pleinement possible ses derniers jours. Ici, c’est un service de soins palliatifs. Au quotidien, des soignants font corps et s’écoutent les uns les autres, pour être au plus près des patients. En parallèle des scènes montrant une médecine pleine d’humanisme, la voix de la cinéaste se fait entendre. Elle accompagne, elle aussi, sa mère à travers la maladie. Quatre danseurs mettent en lumière la chronique de cet accompagnement.
Projection en Île-de-France en présence de la réalisatrice 14 octobre – Montreuil, Le Méliès, à 20h30 (en présence de la réalisatrice et du producteur, Thomas Schmitt)
Samedi 17 octobre à 22h au cinéma Le Grand Action 5 Rue des Écoles, 75005 Paris
DURBAAR de Gautam VALLURI 16mm, couleur, son opt., 9’, 2019
Un tableau d’humeur pour le sultanat Deccan d’Inde du sud. Une tapisserie d’images nous ramène à travers des chandeliers somptueux de la cour du dernier Nizam d’Hyderabad vers le récit des souvenirs de Babur, le fondateur de l’empire Moghol. Une série de crescendos disparait en racontant la chute d’une époque de grandeur. Ce film est un hommage à la majesté vu à distance, avec le regard d’un voyeur.
Lundi 19 octobre à 20h30 à L’Espace Saint Michel 7 Place Saint-Michel, 75005 Paris
A LUA PLATZ (Prendre Place) de Jérémy Gravayat HD, 16mm et Super-8 sur video, n&b et couleur, son, 97’, 2019
Avant-première en salle à L’Espace Saint Michel le 19 octobre à 20h30, en présence du réalisateur, dans le cadre du ciné-club PSL-Filmer le champ social (Tarifs habituels du cinéma / invitations possibles : guillaume@survivance.net)
En Seine-Saint-Denis, des années durant, des familles roumaines cherchent des lieux où vivre. Cheminant de villages quittés en bidonvilles, squats et cités, l’intimité de leurs récits se confronte à une banlieue en constante mutation. Des Grands Ensembles jusqu’au Grand Paris, leurs trajectoires retissent une histoire commune, celle de solidarités habitantes refusant la relégation.
Du mardi 10 novembre au vendredi 4 décembre au Théâtre National de la Colline à Paris
Les Etoiles Texte et mise en scène de Simon Falguières.
La création du spectacle intègre une projection d’un court film en 16mm finalisé à L’Abominable par Emmanuel Falguières.
Ezra est un jeune poète qui vit dans un petit village avec ses parents, Zocha et Pierre, et son oncle Jean. Un jour, Zocha meurt et il revient à Ezra d’écrire l’éloge funèbre de sa mère. Mais dévasté par le chagrin, le jeune poète perd ses mots et s’enferme dans sa chambre. Commence alors pour lui un voyage immobile, une aventure de l’âme alors que derrière la porte, la vie continue et le temps s’écoule…
Nous avons besoin de lieux pour habiter le monde, dans les métropoles les m2 valent des lingots d’or. Cette pression économique sur nos lieux de vies, mais aussi de création, de diffusion, nous la subissons tous de plein fouet. A l’heure des grands projets immobiliers “réinventer Paris”, “réinventons la métropole du grand Paris”, aucune place n’est faite pour permettre à des cinémas associatifs d’exister à Paris, il en existe pourtant dans bien d’autres villes comme en témoigne le réseau Kino Climates. Pour une cinématographie des marges, il nous faut bâtir des lieux de diffusion hors du commerce ou du seul circuit des festivals. Le cinéma associatif feu-la-Clef a été un lieu d’hospitalité pour nombre de films fabriqués à L’Abominable, notamment lors des programmations du Collectif Jeune Cinéma. C’est pourquoi nous ne pouvons que saluer, encourager, et défendre des actions comme celle qui se mène actuellement avec La Clef revival. Cette vitalité d’une programmation militante, artistique, libre et exigeante nous donne de la force pour continuer à faire des films. Pour cette première séance de L’Abominable en soutien à La Clef occupée, une invitation pour un voyage inouï et auto-produit au pays des Soviets !
SAMEDI 3 OCTOBRE 2020 à 19h00
(ouverture des portes à 18h30)
au cinéma la clef revival, 34 rue Daubenton, Paris 5e
LES SOVIETS PLUS L’ÉLÉCRICITÉ de Nicolas REY Super 8 sur 16mm, couleur, son optique, 175’, 2001
Un cinévoyage au pays qui n’existe plus. Super-autoproduction en Sviemacolor. Trois heures de transports en commun. Parcourir la Russie comme on fait le tour d’une maison qui n’est pas la sienne. «C’est le deuxième jour qui est pénible. Dans le train, c’était pareil, le deuxième jour je trépignais d’impatience. Ensuite, à partir du troisième, ça va mieux. On s’habitue à la lenteur, à la monotonie du paysage, à la vie faite de courts cycles sommeil-nourriture-distraction totalement sans rapport avec les horaires habituels d’une journée. » Des publicités pour le linoleum, comme s’il s’agissait d’une pierre précieuse, et des villes entières – construites sur des mines d’or – finalement abandonnées. Il n’y a pas de chaos russe. Simplement l’«Europe» qui s’étend désormais jusqu’au Pacifique, et non plus jusqu’aux fantomatiques Monts Oural.
Le film sera projeté en 16mm en présence du réalisateur et de cinéastes de l’association L’Abominable.
Entrée à prix libre 120 places dans la salle – Pas de réservations Boissons sur place – Pas de CB
« Un vent de révolte souffle sur le Quartier latin. La Clef, cinéma associatif fermé en avril 2018 par le propriétaire des murs, le comité d’entreprise de la Caisse d’épargne d’Ile-de-France, est occupé illégalement. Depuis le 21 septembre, une joyeuse troupe de cinéphiles (spectateurs, jeunes réalisateurs, collectifs et squats d’artistes) projette des films presque tous les soirs dans cette salle née de l’ébullition de Mai 68. »
Nous lançons un appel à la communauté pour financer la rénovation du site internet filmlabs.org qui a besoin d’un petit coup de neuf ! Toute contribution si modeste soit-elle sera bienvenue. Le réseau filmlabs regroupe les laboratoires cinématographiques d’artistes qui forment une expérience originale d’organisation collective d’outils de production par les artistes, cinéastes, plasticiens, travaillant aujourd’hui avec le support film.
Plutôt que d’illustrer par des films emblématiques où le montage comme méthode opère (Farocki, Godard, Marker, Straub…), nous allons tenter ici à travers quelques exemples d’une cinématographie des marges, de proposer à l’intérieur même du colloque et sous forme d’incise, brèche ou effraction, des films qui par blocs de temps, lumière, musique ou silence ouvriront un espace de résonance aux interventions. Pour finir par un long métrage fabriqué à l’Abominable, film en neuf chapitres présentés dans un ordre aléatoire basé sur des fragments d’un roman philosophique.
Ces films seront tous projetés sur leur support original en 16mm, à différents moments des journées :
DA CAPO : VARIATIONS ON A TRAIN WITH ANNA de Guy Sherwin 2000 / 16mm / n&b / sonore / 9′ Différentes interprétations d’un prélude pour piano de J.S. Bach, chacune accompagnant une séquence filmée depuis un train quittant une gare.
WIND VANE de Chris Welsby 1972 / 16mm / couleur / sonore / double écran / 8′ Deux caméras montées sur des trépieds avec une girouette furent positionnées sur 15 mètres le long d’un axe de 45° selon la position du vent. Le mouvement des deux caméras, qui filmaient simultanément, était contrôlé par la direction et la force du vent. Chaque écran a sa propre bande son pendant la projection.
THE SONG OF RIO JIM de Maurice Lemaître 1978 / 16mm / n&b / sonore / 6′ Ce film, réalisé en hommage à Ince et à Hart, ancêtres créateurs du film de cow-boys, possède une histoire «western», mais celle-ci ne se trouve pas sur l’image, qui est noire du début jusqu’à la fin, mais dans le son.
PRELUDE de Guy Sherwin 1996 / 16mm / n&b / sonore/ 12′ Une étude sur le temps, la mémoire et la réalité qui se déroule dans le jardin de la maison où la fille du cinéaste a grandi.
GOLDMAN CRASH d’Etienne Caire 2018 / 16mm / couleur / sonore / 9’ Un film au montage incandescent fabriqué à partir de bande-annonces de films apocalyptiques hollywoodiens.
LANDSCAPE (FOR MANON) de Peter Hutton 1987 / 16mm / n&b / silencieux / 13′ Première partie d’une étude de longue durée sur le climat et le paysage dans la vallée de l’Hudson.
Et deux films fabriqués à L’Abominable :
En ouverture le 7 février à 10h30 Robert Bonamy fera une intervention autour du film avec un extrait de : SALAUD D’ARGENT (que ma langue s’attache à mon palais) du groupe Boris Barnet 2016 / 16mm / n&b / sonore / 33’ (extrait) Essai filmé entre 2009 et 2014, en 16mm, dans la coordination des Intermittents & précaires d’Île de France et ses entours. Ce film a été conçu et interprété par des protagonistes de cette coordination, qui fut expulsée puis détruite.
En clôture le 8 février à 21h : AUTREMENT, LA MOLUSSIE de Nicolas Rey (en sa présence) 2012 / 16mm / couleur / sonore / 81’ Un film en neuf chapitres présentés dans un ordre aléatoire, basés sur des fragments de « La catacombe de Molussie », roman allemand écrit entre 1932 et 1936 par Günther Anders. Des prisonniers d’une geôle d’un état fasciste imaginaire, la Molussie, se transmettent des histoires à propos du dehors, comme autant de fable à portée politique et philosophique.
Intended for people with at least some experience handling and projecting 16mm prints, the Advanced 16mm Projection Workshop is open to anyone working in a microcinema, film archive, arthouse, running an experimental film series, or making or collecting 16mm films. The workshop will focus on improving projection skills and sharing knowledge and experience between projectionists and film handlers with different backgrounds.
Topics covered in this two day intensive workshop will include: film inspection; projector maintenance, repair, and troubleshooting; optics and lenses; optical soundhead alignment; and xenon lamphouse alignment.
First and foremost, the workshop will focus on avoiding film damage and presenting 16mm film prints with the best possible image and sound.
The workshop will be preceded by a public film screening at Cinema Borealis on Friday, September 20, and a public discussion about the perspectives and issues of photochemical film projection. (Details to come)
To apply for the Advanced 16mm Projection Workshop, please fill out this brief questionnaire. Registration is limited to 12 qualified participants on a first come first served basis.
In order to cover our costs, a fee of $150 will be charged to individual participants. If you are currently employed by an institution and your employer is paying for you to participate in this workshop, the fee will be $250. Breakfast and lunch will be provided.
Both workshop days will begin at 9AM and will run until 10PM. Saturday will take place entirely at Chicago Film Archives (329 W 18th St, Suite #610), and Sunday will take place at Chicago Film Archives during the day and Cinema Borealis (1550 N Milwaukee Ave, 4th floor) in the evening.
Vendredi 28 juin à la tombée de la nuit Place de la fraternité, La Courneuve
EN ATTENDANT LE BONHEUR
Un film d’Abderrahmane Sissako
95 minutes, 35mm, 2003
Nouadhibou est une petite ville de pêcheurs arrimée à une presqu’île de la côte mauritanienne. Abdallah, y retrouve sa mère, en attendant son départ vers l’Europe. Dans ce lieu d’exil et de fragiles espoirs, le jeune homme, qui ne comprend pas la langue, essaie de déchiffrer l’univers qui l’entoure : Nana, une sensuelle jeune femme qui cherche à le séduire, Makan qui comme lui, rêve de l’Europe, Maata, un ancien pêcheur reconverti en électricien et son apprenti disciple, Khatra. C’est lui, l’enfant espiègle, qui enseigne à Abdallah la langue locale pour que ce dernier puisse rompre le silence auquel il est condamné.
Ces communautés se croisent et se décroisent sous nos yeux, le regard rivé vers l’horizon, en attendant un hypothétique bonheur…
Repas à partir de 20h30 sur la place, venez partager vos spécialités thé offert
Projection gratuite
Projection organisée par l’association L’Abominable avec le soutien du centre culturel Houdremont