Le banc-titre & le kinescopage


• Le banc titre peut filmer en 16mm, super-16 ou 35mm, en changeant des éléments de la caméra.

• On peut donc y filmer image par image tout types de documents en deux dimensions (dessins, photos, génériques papier etc.), tout en programmant des mouvements de la caméras ou de la table.

• On peut également filmer une image projetée (diapo, film 16 ou 35mm) sur un dépoli horizontal qui vient s’encastrer dans la table, ou la combinaison d’une image projetée et de cellulos transparents qu’on pose sur le dépoli.


• Autre possibilité, y réaliser ce qu’on appelle un kinescopage, c’est-à-dire passer d’une image vidéo à une image film. Pour ça, on encastre cette fois un écran plat dans la table du banc-titre, et un petit soft joue une séquence Quicktime image par image tandis que la caméra filme chaque image sur un négatif 16mm ou 35mm.

• Cela permet d’inclure une séquence issue de la vidéo dans un film en pellicule, par ex. une archive, une partie tournée en vidéo ou un générique qu’on a fait comme ça.

• La qualité est pas mal du tout, mais il faut faire attention à ce que l’image vidéo soit correctement étalonnée, et il faut voir ça plus comme un outil de création que comme la possibilité d’avoir facilement le reflet exact d’une image vidéo telle qu’on la connaît sur du film… Ce n’est pas si simple, notamment en ce qui concerne le contraste, les zones de basses et hautes lumières etc.