Le télécinéma


• Chez nous, ce sont des projecteurs Super-8 et 16mm modifiés pour qu’un caméra numérique refilme en macro chaque photogramme une fois et une seule quand il s’arrête dans la fenêtre du projecteur.

• Il y en a un pour le Super-8 (éventuellement le 8mm standard aussi), avec une caméra de 1280 x 960 pixels et un autre pour le 16mm avec une caméra de 1388 x 1036 pixels.

• Ce sont des capteurs au ratio 4/3, il n’est pas possible de numériser du super-16 dessus, ça couperait le bord de l’image et ça risquerait aussi de rayer le film.

• Par contre, comme ces résolutions sont très proches du HD, on peut sans problème convertir la capture dans des fichiers HD 1920 x 1080 avec deux barres noires à droite et à gauche de l’image 4/3. Dans la plupart des logiciels, on peut aussi faire le montage en gardant des fichiers avec des images 4/3 de cette taille là, même si c’est inhabituel.

• Bien que ce soit des projecteurs, donc pas tout à fait prévu pour, comme on a pas froid aux yeux, on y passe également les négatifs. Ça permet notamment d’éviter de dépenser ses sous pour des télécinémas super-chers, mieux vaut les garder pour la fin, au moment de tirer une copie ou de se payer un super scan, mais uniquement des images qu’on a utilisé dans le montage (on dit : « par EDL »).

• Quand on veut faire ça, numériser un négatif tout en se réservant la possibilité d’aller chercher ensuite les plans utilisés au montage, soit pour un montage du négatif, soir un scan par EDL, il y a une procédure à respecter : préparer les bobines en faisant un poinçon physique à chaque bobine de tournage, référencer les numéros de bord dans Cinematools de FCP7 ou AVID.

• Des rouleaux PTR dans le chemin du film (sur la machine 16mm) permettent de minimiser les poussières sur le film, pour éviter de les filmer. On peut aussi essuyer son film avant. En principe, quand il sort de la machine, il est propre, mais parfois les manipulations hasardeuses…

• Le type de capture qu’on réalise n’est pas tout à fait la même si ce sont des négatifs (on prend une série d’images sur SSD) ou d’une image positive, que ce soit un original inversible ou bien une copie (la capture se fait alors sur un fichier vidéo .AVI). Attention à ne pas se tromper de procédure ! Pour les images positives, on peut exporter directement derrière un fichier Quicktime .MOV ; si ce sont des négatifs, il faut faire l’inversion dans DaVinci Resolve. En couleurs, nous avons pour ça un plug-in dédié qui permet d’éliminer le masque orange.

• Quand on inverse l’image depuis un négatif, il peut être nécessaire de passer par une phase d’étalonnage, soit globalement sur toute la série d’images, soit pour chaque plan / chaque séquence si on veut raffiner (mais ça prend du temps, et dans la plupart des cas on peut le faire plus tard). Avec les pellicules périmées par exemple, ça peut être un peu complexe de s’y retrouver, heureusement la console d’étalonnage permet de rendre ça un peu plus intuitif…

basses lumières / lumières moyennes / hautes lumières