Films récents de L’Abominable
les 18 et 19 décembre

Programme de films récents, ou encore jamais montrés,
passés par L’Abominable, en présence des cinéastes…

Le dimanche 18 à partir de 15 heures
et le lundi 19 décembre à 20 heures
à la Parole Errante Demain

Entrée libre, 9 rue François Debergue à Montreuil ( M° Croix-de-Chavaux )

Dimanche 18 décembre

 à 15 heures

MHB/DK de David Kidman Portrait de Marie-Hélène Breuil, 2016
installation/affiche et ipad, 16mmm & vidéo, sur papier et vidéo n&b, durée variable,
L’affiche MHB DK est constituée de photogrammes 16mm, chacune est une image portrait de Marie-Hélène Breuil, ma femme et chaque bande est une séquence du film portrait. Ceux qui ont des téléphones ou tablettes avec une application de lecture de code QR peuvent y accéder par les images du film qui défilent dans un film monté avec des séquences de Marie-Hélène en couleurs, en train de me donner des explications de ce que je dois filmer, son visage six fois, ou le soleil huit fois, afin de fabriquer un code qui sera lisible une fois mis en affiche. Le film apparaît sur une page internet non répertoriée une fois que le code QR formé par les photogrammes a été lu.
Les deux films ont été tournés dans notre jardin et développés à l’abominable à la main.

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Portrait-Collage Jacques Ibert de Anaïs Ibert
16mm & vidéo sur vidéo, couleur et n&b, son, 3’, 2015
Portrait de l’artiste Jacques Ibert.
«Quand tout glisse entre les doigts, finissent par s’échap­per des oiseaux» J.I

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Cilaos de Camilo Restrepo
16mm sur vidéo, couleur, son, 12’48, 2016
Pour tenir la promesse faite à sa mère mourante, une jeune femme part à la recherche de son père, homme volage qu’elle n’a jamais connu. En chemin, elle apprend rapidement que l’homme est mort. Son plan ne change pas pour autant, elle doit retrouver son père.
Porté par le rythme envoutant du maloya, chant rituel réu­nionnais, Cilaos explore les liens profonds et troubles qui unissent morts et vivants.

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Musication de Mariette Michaud
16mm, couleur, son, 5’, 2016
Passage, rebond, renaissance. Entre les os, trouver un chemin.

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Blissful Minutes de Tatia Shaburashvili
16mm, couleur, son, 8’, 2015
Le film est fait avec mes grands-parents lors de l’un de mes séjours d’été avec eux. Ce fut une tentative pour capturer une sorte d’harmonie dans laquelle ils vivaient avec le temps et l’espace, mais encore plus pour montrer mon admiration pour eux.

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à 16 heures

Salaud d’argent (Que ma langue s’attache à mon palais) du Groupe Boris Barnet
16mm & Super 8 sur 16mm, n&b, son opt., 33’, 2016
Une fiction-essai en 16mm noir et blanc tournée entre 2008 et 2014 dans le bâtiment occupé par la coordination des Intermittents & précaires d’Île-de-France et ses entours. Ce film a été conçu et interprété par des protagonistes de cette coordination, qui fut expulsée. La fable de ce film-essai, extraite de la littérature américaine, se déroule en 1938, au café de la gare de Chicago. Il y est question du récit d’un départ soudain et définitif qui doit s’effectuer dans les 22 minutes, temps nécessaire à une explication. 

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à 17 heures

Fractions de Guillaume Mazloum
16mm & Super 8 sur 16mm, n&b, son opt., 45’, 2015
Fractions est un film en sept parties. Sept séquences avec pour chacune, un motif et une référence à un texte à caractère politique, afin de créer un espace de réflexion sur la portée et la responsabilité de ces images. A mi-chemin entre autoportrait et témoignage, chacune de ces fractions est une pensée autonome, restant néan­moins nécessaire à la restitution globale d’une recherche personnelle sur la pratique cinématographique, en corré­lation avec la pensée émancipatrice.

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à 19 heures

Des spectres hantent l’Europe
de Maria Kourkouta & Niki Giannari
16mm et vidéo sur vidéo, couleur et n&b, son, 99’, 2016
La vie quotidienne des migrants (Syriens, Kurdes, Pakis­tanais, Afghans et autres) dans le camp de Idomeni. En attendant de traverser la frontière gréco-macédonienne : des queues pour manger, boire du thé, pour consulter un médecin. Un jour, l’Europe décide de fermer ses frontiè­res une bonne fois pour toutes. Les «habitants» de Ido­meni, décident, à leur tour, de bloquer les rails des trains qui traversent la frontière…

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 Lundi 19 décembre

 à 20 heures

Des provinces lointaines de Catherine Libert & Stefano Canapa
16mm sur vidéo, couleur et n&b, son, 84’, 2015
Des cimes enneigées du Mont-Cenis aux collines qui s’étendent après la ville de Turin, en passant par le site occupé par le mouvement No TAV et les rives du fleuve Dora, le film se construit autour de la rencontre avec le faire et la vie cinéma de deux cinéastes piémontais, To­nino De Bernardi et Alberto Momo.
Des provinces lointaines a été pensé – et vécu – comme l’étape introductive de Chemins de traverse, un road mo­vie cinématographique qui parcours l’Italie du nord au sud à la recherche d’un cinéma indépendant et résistant, avec Enrico Ghezzi – célèbre initiateur de la transmission culte Fuori Orario – en guise de passeur.
Les Champs Brûlants, tourné entre Rome et Pozzuoli, présenté à Lussas en 2011 en était le premier volet réa­lisé.

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