Archives de catégorie : Travaux récents

Mises à jour du catalogue

Traverser (film improvisé)

de Joyce LAINÉ & Elsa PENNACHIO, Sacha GILLARD & Raphaël GAUTIER

Performance 16mm, couleur et n&b, musique en direct, 45’, 2021

Dans la brume, des corps fantomatiques se croisent. La silhouette de Mamadou se détache et entreprend seul son pèlerinage. Il chute, se relève, traverse des paysages enneigés et pluvieux. Après une nuit trouble, il arrive à la lisière de la ville, dont les hauts buildings lui font une promesse. Lui aussi construira des tours.

I. / II. / III.

de Alexandre Larose

S8 et 16mm sur 35mm, couleur et n&b, sil., 45’, 2022

Cette œuvre s’inscrit dans le projet Scènes de ménage, un corpus en développement. Il s’agit d’un ensemble de vignettes, de tableaux cinématographiques, construits autour de la gestuelle répétée du quotidien de mes parents. Je présente ces scènes tantôt comme plans-séquences, tantôt comme succession de plans découpés. Certaines ne mettent en scène qu’un seul parent, avec une emphase particulière sur la façon dont il/elle négocie l’espace domestique. Avec ces tableaux, imaginés dans divers environnements et par un traitement spécifique au médium, je travaille à révéler la singularité des lieux, du mouvement des figures et du rapport entre les deux.

ul-Umra

de Gautam Valluri

16mm et 35mm sur 16mm, n&b, sil., 8’16, 2022

En 1887, le noble Hyderabadi Viqar-ul-Umra a fait construire une mosquée en se souvenant des mosquées mauresques qu’il avait vues lors d’un voyage en Andalousie. Ce film est une tentative de se souvenir de la mosquée d’ul-Umra à travers le mouvement et l’immobilité, l’image et son absence.

The Noble Mansion

de Gautam Valluri

35mm sur vidéo, couleur, son, 6’33, 2022

Une exploration de la dissonance entre les anglophones et les analphabètes dans l’Inde d’Indira Gandhi à travers des images imprimées dans le défunt Illustrated Weekly of India, et des échos des premières publicités télévisées du pays.

Le passage du col

de Marie Bottois

Super 8 et 16mm sur vidéo, couleur, son, 14’, 2022

Léna est la sage-femme, je suis la patiente. Elle renouvelle mon stérilet et je mets en scène notre rendez-vous. La caméra devient un miroir et les regards s’échangent alors que se tisse une relation de soin.

Le jour où j’ai découvert que Jane Fonda était brune

de Anna Salzberg

Super 8, 16mm et vidéo sur vidéo, couleur et n&b, son, 84’, 2022

J’interroge ma mère sur son passé féministe, et pourquoi elle a fait un enfant toute seule. Elle ne me répond pas, alors je trouve des réponses ailleurs, dans des archives, auprès d’un chœur de femmes et dans des gestes de cinéma que je fais.

Je veux percer le mystère de ma mère, je découvre le mouvement des femmes des années 1970, un cinéma militant féministe, et la femme cinéaste que je suis change.

Ainsi, le mode de fabrication de mon film rejoint celui des militantes que je rencontre et témoigne de la transmission d’une mémoire des luttes féministes par la pratique cinématographique collective.

Daucus Buganvilia

de Florencia Aliberti

16mm, n&b, son num., 5’, 2022

Daucus Buganvilia est une collection d’éléments de la nature en contact direct avec la pellicule. Du lichen, des plantes sylvestres, des pétales séchés, des feuilles trouvées, rencontrent le support photochimique à travers une expérimentation de cinéma sans caméra qui découvre la constitution infime de la matière. Une étude visuelle rythmée où se succèdent des motifs végétaux, des textures et des sensations révélant la nature dans ses détails les plus imperceptibles.

Agua de vinagre

de Frédérique Menant

16mm, couleur, son opt., 39’, 2022

Une femme chemine dans des paysages insulaires où se dessinent les territoires intimes d’un deuil. Que fait-on des morts qui continuent à vivre en nous ? Comment vivre à la fois avec et sans eux ? Comment peut-on être présent au monde avec ce gouffre ?

Par une approche sensible, presque tactile, un monde se recompose où les absents trouvent une place au côté des vivants, où la sensualité l’emporte sur l’effondrement.